Les autres rues

Les travaux d’électrification à Garancières ont commencé au printemps 1914. Ils devaient se terminer pour l’hiver. Ils ont été interrompus à cause de la guerre. C’est en 1920 qu’est apparue la lumière électrique. Avant 1914, des lampadaires à huile ou à pétrole éclairaient nos rues. L’entreprise Brenet en assurait l’entretien pendant les mois d’hiver : Il fallait chaque soir les alimenter pour la nuit et bien sûr les allumer un par un. (textes proposés par M. Jolivet et parus dans la gazette de l’association Echanges en décembre 2001)

Rue Saint Maurice
Rue Saint Maurice
Rue Gervais. Sur cette carte, une mère inquiète a écrit : "j'ai de meilleures nouvelles de mon petit prisonnier. Nous avons encore 2 nouveaux tués dans notre village déjà si éprouvé et ça n'est pas les derniers".
Rue Gervais.

Par testament, Alexis Modeste Gervais, né rue du Puit, lègue une somme importante à la commune de Garancières. Afin de perpétrer le nom de ce généreux donateur, le conseil municipal décide le 13 novembre 1887 de renommer la rue du Puit en rue Gervais.
Rue Gervais.
Rue Louis Bellan. Carte du 11 août 1927.

Le 23 juin 1928, "sur proposition faite par Mr Pigeon le conseil à l'unanimité décide de donner le nom de Louis Bellan au tronçon de la rue de Poissy allant vers Breuil depuis le croisement de la route de la gare et de la rue Montguiché avec la rue de Poissy en reconnaissance des services rendus par Louis Bellan qui fut maire de Garancières de 1892 à 1908."
Rue Louis Bellan

Extrait du Progrès de Rambouillet du 25 février 1899 : On se plaint que des animaux, destinés à l'équarrisseur, soient déposés au hameau de Breuil, sur le chemin de grande communication n°42 par un brocanteur de Houdan. Les animaux attendent la voiture de M. Préhel, de Neauphle le Château, qui ne vient que quelques heures après. Il en résulte de mauvaises odeurs dues au sang dont la route reste imprégnée.
Rue de l'Eglise
Un arrêté préfectoral du 20 décembre 1890 obligeait les vélocipédistes à munir leurs machines d'une plaque indiquant leurs nom et domicile, ainsi qu'un cornet d'appel et d'une lanterne.
Rue de l'Eglise
Rue de l'Eglise
Rue de l'Eglise. La carte a été expédiée le 31 mars 1940.
Rue de l'Eglise. Billet d'amour ou message codé pour cette carte : "Bonjour ma b……….e" Signé "R". Cette carte a circulé en 1913.
Rue de l'Eglise.
Rue Saint Pierre (carte de 1909).

Automobiliste trop pressé
Venant de la direction de Béhoust en automobile M. Paul L., représentant de commerce à Paris, s'engagea à grande vitesse dans la rue St-Pierre sans klaxonner et en prenant son virage à gauche en un lieu où la visibilté est extrêmement limitée. Il ne put s'étonner de se voir dresser procès-verbal. Extrait : le Progrès de Rambouillet du 13/05/1938 (à consulter dans la revue de presse)
Rue Saint Pierre, salle des fêtes.
Rue Saint Pierre, salle des fêtes Noël 2020
Rue Montguichet. Cette carte envoyée le 20 septembre 1913 annonçait la construction d'une nouvelle maison : "La maison est couverte depuis ce matin, le drapeau flotte en haut de la cheminée."
Rue Montguichet
Rue Montguichet.
Rue Montguichet. Cette carte envoyée le 9 avril 1917 par un père à sa fille, accompagnait "un bouquet de violettes cueillies à Boissy."
Rue du Moulinet
Le Progrès de Rambouillet du 17 décembre 1910 rapporte la triste fin du pharmacien de Garancières qui exerçait rue du Moulinet.

"...l'ex Mme Noblet affirme que c'est poussée par les menaces de mort de son ex-mari qu'elle s'est résolue à prendre les devants.

Chose curieuse, il parait que le pharmacien Noblet ne fut atteint que d'une seule balle lui causant une blessure qui entraina une hémorragie nasale, mais tombé la face contre terre et personne n'ayant osé changer le blessé de place avant l'arrivée des autorités, il mourut étouffé. Il est probable que si on lui avait porté secours, il ne serait pas mort des suites de sa blessure."
Rue de la Piquette. (carte de 1926).
Rue de la Piquette.
Rue de la Piquette. (carte de 1926)